VENDREDI 12 JUILLET 2024
Départ de Nanterre pour le Sud-Ouest, vers 9h30, avec une Mini bien chargée. Globalement, la circulation est soutenue, surtout en approchant de Bordeaux, mais nous sortons avant, vers Blaye pour notre étape à Bayon-sur-Gironde.
Notre hôtel est en fait une belle maison d’hôte, le domaine de la Corniche, à La Reuille. La maison a une belle vue sur la Gironde et le Bec d’Ambes. L’extérieur est dans cette belle pierre de Bordeaux (de Bourg, en fait), l’intérieur est plus kitch, avec marbre blanc et décoration façon Versace.
Une fois installés, nous partons pour une grande promenade le long de la Gironde, jusqu’à Bourg (les fameuses Côtes de Bourg …) Nous longeons évidemment quantité de vignobles, de châteaux …Tour très rapide de Bourg et retour à marche forcée pour arriver à la maison d’hôte avant 19h, pour me permettre de profiter de la piscine avant le dîner à 19h30.
Il y a trop de vent pour que le dîner soit servi en terrasse et donc nous dînons en intérieur. Le patron qui tient la maison est un excellent cuisinier et nous nous régalons de poissons accompagnés de verres de Côte de Bourg généreusement servis.
Et pour faire passer tout ça, nous retournons faire une promenade de l’autre côté, vers Vitescale : la petite route est bordée de magnifiques maisons en pierre de Bordeaux à droite, avec leurs jardins qui donnent sur la Gironde de l’autre côté de la route. C’est superbe, encore plus au soleil couchant.
SAMEDI 13 JUILLET 2024
Après un petit déjeuner au soleil, face à la Gironde, et quelques brasses dans la piscine, nous prenons la route pour Arcachon. Normalement, sans trafic, il aurait fallu 1h30. Nous mettrons finalement 3 heures, malgré les conseils de Waze. Nous roulons au pas entre Bordeaux et Marcheprime, avec l’heure d’arrivée qui recule au fur et à mesure que le temps passe. Bref, nous arrivons quand même à 13h Boulevard de la Côte d’Argent et nous retrouvons «notre» petite maison … avec un nouveau portail métallique imposant. A peine le temps de poser nos affaires que nous repartons pour les «grosses» courses à Intermarché de La Teste. Presque 300€ (!) plus tard, nous nous posons enfin, grignotons du pain et du fromage avant une petite sieste. Pierre se fait dévorer par les moustiques (ce n’est que le début …). Vers 16h30, nous allons chercher des vélos de location au Moulleau et nous faisons un rapide tour au centre d’Arcachon. Beaucoup de monde sur les plages !
Retour à la maison. Apéro bienvenu après cette journée agitée et Pierre nous prépare une bonne ratatouille avec des steaks de thon. Enfin, petite promenade digestive le long de la plage Pereire.
DIMANCHE 14 JUILLET
La nuit n’a pas été très bonne car depuis plusieurs jours, je traîne un méchant rhume, voire un Covid. C’est donc un peu tard et fatigué que je me lève. Après un léger déjeuner, je me repose encore. Ce n’est que vers midi que nous allons nous promener au Moulleau où nous prenons un café à «l’Oubli». Retour par les petites rues pour admirer les maisons … à 3 millions d’Euros. Déjeuner simple avec une très bonne salade de tomates puis repos encore une fois. A 16h nous prenons le chemin de la plage Pereire. Il fait beau et chaud pour la première fois depuis longtemps. La mer est basse et je dois aller loin pour faire quelques brasses. Retour vers 18h30 à la maison. Apéro et brochettes de poulet. Encore repos (la télé ne fonctionne pas) et c’est vers 22h que nous prenons nos vélo, direction le centre d’Arcachon pour le feu d’artifice qui sera tiré à 23h. Énormément de monde évidemment mais c’est sympathique. Tout le monde est assis sur la plage, en famille ou entre amis.
L’air est doux, les lumières vertes et rouges des bateaux dansent devant la plage. Au loin nous voyons les feux d’artifice des autres communes du Bassin et enfin, à 23h les lumières de la digue s’éteignent et le feu d’artifice commence sur quelques «bombes» très puissantes. Pendant près de 20´, nous profitons du spectacle qui se termine par un bouquet final vraiment exceptionnel et magnifique. Retour rapide à vélo après cette journée assez tranquille.
LUNDI 15 JUILLET
Il pleuvait ce matin, donc pas d’urgence pour se lever ! Néanmoins, vers 10h30, nous prenons notre petit-déjeuner, puis enfourchons nos vélos pour aller d’abord prendre un café au «Barathym» et poursuivre ensuite vers le centre d’Arcachon.
Un tour à la Librairie Centrale pour que Pierre complète ses lectures de vacances, une demi-heure passée à la caisse du Monoprix pour trois socquettes, et enfin, quelques courses au marché central, toujours aussi agréable. Je m’achète 6 magnifiques huîtres No1 du Banc d’Arguin.
Retour rapide à la maison, déjeuner, repos, sieste … Nous reprenons nos vélo pour un tour au Pyla. Tout au bout, le quartier de la Corniche, avec sa vue sur le Bassin et ses somptueuses maisons d’architecte, impressionne toujours. Histoire de faire un peu plus de vélo, nous retournons par le site de la Dune du Pyla (sans s’y arrêter) et la Teste de Buch. Et presque à la fin, juste dans une petite montée, ma chaîne de vélo casse lors d’un changement de vitesse. C’est donc en utilisant mon vélo comme une draisienne et en profitant des descentes que je rejoins la maison. Pierre a pris de l’avance pour préparer le repas. En apéritif, je me prépare mes six énormes huitres qui seront parfaites avec mon verre de Côte de Blaye blanc bien frais. Pour le diner Pierre avait préparé du poisson avec une ratatouille.
Toujours sans télé, la soirée se termine très tranquillement entre mots fléchés pour moi et lecture pour Pierre.
MARDI 16 JUILLET
Réveil (un peu) plus tôt. Après un rapide petit-déjeuner, direction le Moulleau pour aller échanger mon vélo. C’est rapidement fait et nous allons prendre notre café allongé à «L’Oubli» en regardant passer les voitures. Comme il fait beau, nous allons nous installer sur la plage, à gauche de la jetée. Pierre lit pendant que je fais quelques longueurs dans la mer un peu agitée. Retour à la maison en fin de matinée, déjeuner avec une bonne salade de riz préparée par Pierre et … repos ! A 16h, nous décidons d’aller à vélo vers les plages de l’Océan. C’est la première fois que nous y retournons depuis les terribles incendies de 2022. Et malheureusement, le spectacle est bien au-delà de nos pires craintes. Il n’y a simplement plus de forêts entre le site du Pyla et les plages de l’océan 7 km plus au Sud. Des campings ont disparus. Le fameux camping des Flots Bleus est certes là mais avec des mobiles homes neufs, sans arbres autour. La dune, qui était jusque là masquée par la forêt, apparaît sans obstacle. La route et la piste cyclable serpentent au milieu d’une sorte de steppe. S’il n’y avait pas les côtes et les descentes que nous connaissons bien sur la piste cyclable, nous ne saurions pas dire précisément où nous nous situons. C’est terriblement déroutant. Nous arrivons néanmoins à la plage de la Salie Nord pour une courte pause sur la plage. J’en profite pour jouer avec les grosses vagues de l’Océan, dans la zone surveillée ! Retour et, dans la grosse montée de la «Maison Blanche» (une boîte de nuit … brûlée elle aussi), j’ai de nouveau ma chaîne qui saute, mais qui ne casse pas cette fois ci. Un peu compliquée à remettre … et j’ai les mains complètement noire de cambouis après ça. Sinon, fin du trajet normale.
Dîner avec des chipolatas au barbecue, un rapide aller/ retour au Moulleau pour manger un bon cornet de glaces bio, en regardant le Bassin depuis la jetée, et retour.
MERCREDI 17 JUILLET
Début de journée très similaire à la précédente : petit-déjeuner vers 10:30, café au Moulleau et fin de matinée sur la plage, à côté de la jetée du Moulleau. Première séance de natation de la journée.
Retour à la maison, et nous prenons la Mini pour un supplément de courses rapidement exécuté, à la Teste. Déjeuner avec un excellent melon et une non moins excellente salade de tomates. Repos … et départ vers la plage Pereire un peu avant 17h. L’avantage dans ce cas, c’est que je ne mets pas de crème solaire. Re-séance de natation, profitant que la mer est presque haute, c’est plus pratique. Un peu de mots fléchés, de Duolingo pour apprendre l’italien, je passe quelques coups de fil à la famille. Pendant ce temps, Pierre lit et va quand même faire une petite balade les pieds dans l’eau. Retour et dîner simple avec un bon steak de thon rouge, pommes de terre, salade. Enfin, nous prenons nos vélos pour un tour vers le port de plaisance d’Arcachon. L’air est calme et tiède, c’est bien agréable et beaucoup moins tempétueux que lors de notre séjour à l’automne 2023 en pleine tempête au même endroit.
La télé refonctionne, mais nous ne la regardons pas. Soirée lecture.
JEUDI 18 JUILLET
Comme «Un jour sans fin» , ce jeudi ressemble très fortement à la veille … et ce n’est pas mal ! Il fait juste beaucoup plus chaud ! La lessive étendue dans le jardin est sèche en une paire d’heures à peine. Seule grosse différence de programme par rapport à la veille, nous terminons la journée au Moulleau pour manger une bonne glace bio (parfums Fleur d’oranger et Bâton de réglisse pour moi) que nous suçotons sur la jetée en regardant les eaux calmes du Bassin.
VENDREDI 19 JUILLET
C’est un peu à la dernière minute que nous décidons d’une randonnée à vélo jusqu’à Biscarosse, Biscarosse Plage d’abord et Biscarrosse Bourg ensuite. Mise à part les côtes jusqu’au plages de l’Océan, ça devrait être assez plat et pas trop dur malgré la distance prévue (plus de 45 km). La randonnée commence donc normalement, avec le Pyla et la piste cyclable qui monte et descend au milieu de la forêt disparue, puis le long des plages de la Lagune, Salie Nord et Sud. Puis une longue ligne presque droite et plate jusqu’à Biscarosse Plage, sous la forêt intacte cette fois-ci. Là nous faisons une petite pause dans une boutique-bar avant de reprendre la route vers Biscarosse Bourg à 13 km de là … Nous tombons sur un hic tout à fait imprévu, à savoir une piste cyclable avec des côtes bien costaudes (et heureusement de bonnes descentes qu’il faudra gravir au retour …). C’est donc bien fourbus, après 45 km que nous arrivons au centre de Biscarosse Bourg. Rien de bien extraordinaire en ville à part une quantité astronomique d’agences immobilières. Petite pause en terrasse d’un café. Puis nous reprenons les vélos pour le retour. Nous sommes déjà bien fatigués et nous faisons une pause le long du lac, sous les arbres. Baignade dans l’eau chaude mais peu profonde du lac, repos sur nos serviettes, à l’ombre des pins … et c’est reparti. Et il faut effectivement remonter toutes ces descentes de l’aller. Pas facile, mais nous y parvenons comme des grands avant de rejoindre la piste qui nous ramène au Pyla. Mauvaise surprise : nous avons un bon vent de face ce qui ajoute à la fatigue. Les dernières montées vers le Pyla sont laborieuses et c’est soulagés que nous retrouvons le plat pour la traversée du Pyla. Une fois arrivés, et après une bonne douche, nous n’avons plus envie d’aucun effort ni de ressortir se promener ! Apéro et repas simple, et repos !
SAMEDI 20 JUILLET
Après le petit-déjeuner, nous commençons la journée par un café au «Barathym» puis nous allons faire le marché au centre d’Arcachon (légumes, huîtres, etc.) Retour, toujours au soleil.
Début d’après midi calme … enfin, pas tant que ça : les voisins sont toujours aussi bruyants, avec leurs gamines qui hurlent en permanence. C’est vraiment pénible. Nous prenons les vélos pour aller acheter des gants de vélo à La Teste. Mais dans une montée, mon vélo déraille et je passe 10’ à essayer de débloquer la chaîne. J’ai les mains noires de cambouis. Une fois la chaîne remise, je remonte sur le vélo, fais 10m, change de vitesse … et déraille de nouveau. Encore 10’ de manipulation bien salissante. Finalement, Pierre continuera seul vers Decathlon et pour ma part, je retourne vers Arcachon, sans jamais passer sur le petit plateau devant pour éviter le déraillement. Je retourne donc pour la deuxième fois chez le loueur pour remplacer mon vélo. J’espère ne plus avoir de problème. Puisque je suis au Moulleau, je vais sur la plage et Pierre me rejoint une demi-heure plus tard. Fin de journée agréable, un peu de nage dans le bassin, mais avec un ciel qui commence à se faire menaçant à l’Ouest. Retour à la maison pour le dîner, suivi d’un aller-retour rapide au Moulleau pour une bonne glace bio avant la pluie (ce sera Calisson-Banane ce soir …) Nous revenons à la maison sous les première gouttes de la pluie. Il tombera des cordes jusqu’au lendemain matin.
DIMANCHE 21 JUILLET
Je me lève un peu tard. Entre temps, Pierre est déjà allé à la boulangerie acheter du pain et une viennoiserie pour moi : j’apprécie !
Fin de matinée télé … «Turbo» et déjeuner très simple de pâtes au fromage (à l’intérieur : trop humide et frais dehors)
Comme il ne fait pas très beau et qu’il a plu jusque dans la matinée, nous n’allons pas à la plage et partons pour une longue promenade «architecturale» : les magnifiques demeures arcachonaises de la Ville d’Hiver sont toujours un émerveillement. Puis un peu de shopping en ville, sans rien acheter, avant de revenir à la maison.
Goûter avec un bon flan que Pierre m’avait aussi acheté ce matin. Un peu de télé, apéro, un bon dîner (thon rouge, ratatouille). Pierre n’a pas envie de ressortir pour aller manger une glace au Moulleau. Nous restons donc sagement à la maison.
LUNDI 22 JUILLET
A 10h, nous sommes en gare d’Arcachon, dans le TER à destination de Libourne, avec nos vélos. Le train va nous avancer jusqu’à Biganos, point de départ pour notre randonnée du jour vers Lacanau et le Cap-Ferret.
C’est donc de Biganos que nous commençons vraiment notre circuit à 10:20, d’abord sur une longue piste que nous connaissons déjà bien : Audenge, Lanton, Andernos, Ares. Mais là, au lieu de tourner vers le Cap-Ferret, nous continuons une longue, très longue piste cyclable, invariablement droite (et plate) vers Le Porge. Nous y arrivons vers midi. Le bourg ne présente pas grand intérêt mais une boulangerie ouverte nous permettra de trouver des sandwichs et des canelés pour une pause roborative : on a encore plus des deux tiers du trajet à effectuer. Nous repartons cette fois en direction de Lacanau-Bourg que nous atteindrons vers 13:45. Là non plus, rien de très intéressant à priori et nous continuons vers Lacanau-Océan, en contournant le lac par le Nord, sans même s’arrêter y jeter un oeil ! Le début de journée était un peu gris mais le ciel se dégage complètement quand nous arrivons à Lacanau-Océan. La station est très fréquentée, et l’immense plage pleine de monde et d’écoles de surf. Une belle ambiance d’été. Maintenant que nous avons atteints notre point haut, nous prenons la piste pour redescendre vers Le Cap-Ferret. La piste n’est pas en très bon état, ça secoue beaucoup au début, et ça monte et descend, mais pas trop fort. A un endroit entre Lacanau et Le Porge-Océan, nous doublons quels cyclistes, adultes et enfants, à poil … Nous longeons en fait le village naturiste et la plage de la Jenny. Nous passons le Porge-Océan et entamons notre dernier tronçon vers le Cap-Ferret. Comme nous avons un dernier bateau à 18h, nous ne nous arrêtons même pas au Truc-Vert pour profiter de la plage. Et c’est passé 17h, et après 105 km de pistes, que nous arrivons au Ferret. Nous prenons nos ticket pour le passage en bateau vers le Moulleau, mais auparavant nous faisons une pause rafraîchissante et gourmande au très chic café «Chez Frédélian», visiblement «the place to be». Retour au Moulleau par le bateau de 18h, quelques derniers coups de pédales et nous voilà à la maison après ce très grand tour. Pierre a battu son record de kilomètres à vélo, en une seule fois et sans assistance électrique !
Apéro et diner simple, mais comme il n’y a plus de Danettes, et malgré notre fatigue, nous reprenons quand même les vélos pour aller manger une bonne glace au Moulleau (châtaigne-châtaigne pour moi). Finalement, bien agréable pour conclure cette très belle journée de randonnée à vélo.
MARDI 23 JUILLET
Forcément, après le sport de la veille, nous allons passer une journée très, très tranquille. Lever tard (vers 11h …). Nous prenons quand même nos vélos pour aller faire les courses à l’Intermarché de La Teste, pour avoir de quoi bien manger jusqu’à notre départ. Ce sera notre randonnée du jour ! Déjeuner, repos, sieste … et nous partons à la plage avant 17h. Le temps est parfait, ensoleillé, pas trop chaud, la mer est haute, ce qui est plus pratique pour aller nager (mais le courant montant est encore très fort : séance de natation à contre-courant …)
Retour à la maison, apéro et diner avec de bonnes brochettes d’onglet.
Et pour changer, nous allons manger une glace au Moulleau … mais à pied cette fois, histoire de faire un peu d’exercice (Limencello-Citron pour la glace). Sous la jetée du Moulleau, le flot descendant du bassin qui se vide est particulièrement fort. La soirée est douce et nous rentrons, toujours en regardant les belle maisons du quartier.
MERCREDI 24 JUILLET
Il fait un peu gris ce matin. Nous prenons nos vélos et faisons d’abord une pause café au Barathym. Et nous prenons ensuite la direction de l’aérodrome d’Arcachon. Sur place, pas de trafic sur l’aérodrome. Un couple qui vient d’arriver avec son hélicoptère Bell-Ranger le prépare tranquillement pour stationner quelques jours sans doute. Sur le tarmac, un TBM et un Citation sont garés. Nous allons repartir quand arrive en finale, tous feux allumés, un beau Pilatus en provenance du Bourget. Il se pose, avec le bruit caractéristique de la turbine et de la grosse hélice en reverse. Impressionnant. Le Pilatus vient rapidement se parquer devant la tour. Un homme élégant en descend et partira quelques minutes après dans son taxi qui l’attend déjà. Pratique pour vernir à Arcachon ! Les deux pilotes eux, repartiront avec l’avion dans une heure. Pas d’autre trafic, et nous reprenons les vélos pour le retour, mais en passant au Sud de l’aérodrome, par une longue route fréquentée et sans piste cyclable, pas très agréable.
Retour à la maison pour un déjeuner simple (melon et salade de riz). Repos, sieste … A 17h, direction la plage Pereire. Comme hier, la mer est haute et le courant fort. Je fais du surplace en nageant le crawl. Puis bronzette jusqu’à 19h. La plage est calme et familiale.
Dîner avec du thon rouge et une bonne ratatouille, préparés par Pierre. Et pour le dessert, nous allons au Moulleau pour manger notre glace (presque) quotidienne (glace Plombière - Menthe-Chocolat pour moi). Et en retournant, nous explorons à vélo des rues dans le haut du Moulleau que nous ne connaissons pas encore. Quartier bien tranquille.
JEUDI 25 JUILLET
Et c’est reparti à 10h pour un tour du Bassin à vélo, sur notre itinéraire «traditionnel» cette fois. Première petite étape à Biganos (25 km) dans une boulangerie pour acheter des sandwichs et des boissons, et prendre un café. Puis la très longue ligne droite du fond du Bassin. Arrivé à Andernos les bains (45 km), nous allons jusqu’à la jetée pour prendre quelques photos, mais nous poussons jusqu’à Ares, que nous ne connaissons pas encore, pour notre pause déjeuner. Arrivée au bord de l’eau (enfin, c’est une façon de parler : la mer est basse, partie très loin de la côte), nous prenons des photos rigolotes dans la soucoupe volante qui ressemble fort à celle de La Soupe aux Choux, puis nous nous asseyons sur un banc à l’ombre des grands arbres pour notre pique-nique. Et après, un café, nous reprenons la route vers la plage du Truc-Vert, au Nord du Ferret. Sous les pins, la piste cyclable est défoncée et parfois le macadam a disparu. Nous arrivons néanmoins sans problème au Truc-Vert. La plage est toujours magnifique avec une très belle couleur de l’eau et de belles vagues. Par contre énormément de monde (beaucoup d’allemands). Nous profitons néanmoins de l’eau et du soleil pendant une bonne heure et demie. Je joue dans les vagues … dans la zone surveillée.
Enfin, dernière étape vers le Cap-Ferret. Nous prenons nos billets pour le bateau retour, mais nous avons une heure devant nous : nous retournons chez Fredelian pour un moment en terrasse. Puis un petit tour du Ferret en vélo avant de rejoindre la jetée Belisaire et d’embarquer pour Le Moulleau. On aura fait environ 75 km : une paille !
Apéro et dîner brochettes au poulet. Nous ne ressortons pas ce soir pour aller manger une glace. Soirée tranquille donc.
VENDREDI 26 JUILLET
Bonne nouvelle, notre «logeuse» nous propose de rester une journée de plus, et donc de repartir dimanche plutôt que samedi, ce qui nous arrange bien : une journée de plus et peut-être moins de trafic sur la route du retour. Nous commençons, en fin de matinée, par une opération librairie à Arcachon : Pierre a besoin de renouveler le stock de lecture, surtout que sa commande de livres par Internet n’est pas arrivée …. et n’arrivera sans doute jamais. J’achète aussi 12 belles cartes postales. De retour à la maison, opération cartes-postales : j’écris (en personnalisant autant que possible), je fais l’enveloppe, je timbre, Pierre ajoute sa signature, je ferme l’enveloppe … et à la suivante !
Profitant de notre journée supplémentaire, nous décidons d’aller à la plage de La Lagune côté Océan. En passant au Moulleau, nous prolongeons la location des vélos d’une journée, puis nous postons les cartes au Pyla, et enfin nous continuons vers l’Océan. Arrivée sur la plage, naturiste, au Sud de La Lagune. Nous avons la plage presque pour nous, très peu de monde, il fait bon et l’océan n’est pas trop agité. Nous profitons d’abord d’une excellente baignade, l’eau est très bonne, même Pierre y va : c’est dire ! Puis un bon moment tranquille au soleil pour une fin de journée vraiment très agréable. Pierre a même amené deux canelés, dégustés sur la plage. Il faut quand même penser à reprendre les vélos et remonter les fameuses côtes, mais ça se fait finalement sans trop de difficultés.
Nous sommes de retour à la maison, juste pour le début de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympique Paris 2024. Nous dinons devant la télévision et jusqu’à presque minuit, nous sommes éblouis par cette magnifique cérémonie, avec des moments particulièrement émouvants, jusqu’à l’allumage du chaudron et l’Hymne à l’Amour interprété par Céline Dion depuis la Tour Eiffel. Et tout cela sous la pluie battante ! Bravo aux organisateurs et aux acteurs de cette cérémonie (dont mon collègue Dominique Laine, bénévole et porteur de drapeau)
SAMEDI 27 JUILLET
Jour bonus donc ! Lever tardif, mais Pierre n’est pas en grande forme avec un mal de tête naissant. Nous allons juste faire quelques emplettes à l’épicerie la plus proche pour avoir de quoi manger ce midi avec une bonne salade de tomate - féta. Puis pendant que Pierre se repose, je vais faire un rapide tour à vélo, histoire de monter quelques côtes (celle du Golf). Vers 17h, nous allons rendre les vélos au Moulleau, passons un moment sur la plage du Moulleau, je nage un peu à contre-courant. Aller-retour à pied jusqu’à la maison pour se faire propres, et à 19h45, nous arrivons au restaurant «Le Jardin». Bon dîner sous les arbres que nous terminons par des généreux canelés-façon-profiterolles, que Pierre et moi partageons avec deux cuillères. Dernière petite promenade vespérale au Moulleau avant le retour à la maison.
DIMANCHE 28 JUILLET
Lever 7:00, petit-déjeuner, remballage, chargement express dans la Mini et nous quittons notre petite maison des Abbatilles avant 8:30. WAZE nous indique 5:34 de route, ce qui parait anormalement peu, mais en fait, toute la route sera très fluide, y compris l’arrivée et le contournement de Bordeaux. L’autoroute est chargée mais globalement fluide. L’arrivée sur Paris plus fluide que jamais et c’est à 14:34 que nous arrivons à La Défense. Maintenant, il nous faut jouer au jeu de piste pour pouvoir rentrer dans notre parking puisque nous habitons dans le périmètre du site Olympique de La Défense-Arena! D’abord récupérer un badge spécial pour la voiture au bureau d’accréditations devant l’Arena. Pierre récupère un immense pass vert à ventouse sur le pare-brise. Puis nous devons faire un grand tour pour arriver rue des Sorins, en passant devant plusieurs contrôles de police grâce à notre pass. Enfin, nous arrivons devant l’entrée de la rue. Une grand portail grillagé bloque l’entrée de la rue : nous devons descendre de la voiture, ouvrir les portes, le coffre, pendant que quelqu’un passe un miroir sous la Mini. Nous devons vider nos poches et passer sous un portail de détection. Enfin nous remontons dans la voiture, le portail s’ouvre et nous pouvons enfin accéder au parking de l’Arena, sous la piscine Olympique, pour enfin arriver dans le parking de notre immeuble. Il aura fallu 20’ pour y arriver … mais cela aurait pu être pire. Bref, à 15h, nous sommes chez nous : nickel !