Dimanche 29 décembre 2013

Partie de Mance en fin d’après-midi dimanche 29 décembre, la Mini longe l’Alsace côté allemand, puis passe en Suisse (avec une vignette autoroute 2013 un peu bricolée ...). La météo est perturbée et nous croisons et doublons quelques chasse-neige. C’est donc avec prudence que la Mini attaque la montée du Pas de Morgin et très vite, la route est blanche. Mais grâce à ses 4 pneus neige, la Mini grimpe sans aucun problème. La redescente vers Châtel se fait prudemment sans dépasser 30 km/h et pas le début d’un dérapage à l’horizon.

Lundi 30 décembre 2013

La météo est correcte (mais il ne fait vraiment pas froid) et nous prenons donc nos skis et nos casques tout neufs pour une journée de ski. Premier problème : 1/2h de file d’attente pour acheter nos forfaits à Barbossine (que des ‘cas’ devant). Deuxième problème plus sérieux : Pierre ne peut pas fixer ses skis, quelqu’un a modifié la longueur de la fixation. On tente un réglage au pied du télésiège et c’est parti, du moins, c’est ce que l’on croit. Arrivés au sommet (et après un nouveau réglage avec les outils mis à disposition au télésiège intermédiaire), il fait un temps superbe et nous apprécions le paysage : le Mont Blanc est parfaitement visible. Première descente ... et Pierre perd une première fois un ski. Re-chaussage et on continue, jusqu’à ce que Pierre perde cette fois ses deux skis, heureusement sans se blesser. Tentative de réglage sur la piste, rechaussage laborieux et ... c’est décidé, on rentre pour essayer de faire régler ça en magasin. Chez Skiset, la patronne toujours aussi sympathique, décide de prêter une paire de ski en attendant que son mari rentre pour le difficile réglage de ces fixations. C’est sans grande conviction que nous repartons skier : il fait un peu chaud, il y a du monde et la neige n’est pas très épaisse, en particulier côté Morgin où l’on se retrouve presque sur la terre. Après avoir tourné un peu sur la rouge de Super Châtel, nous décidons rapidement de retourner à l’appartement. En fin d’après-midi, nous retournons chez Skiset pour le réglage des fixations de Pierre : même le patron a du mal avec ce modèle de fixation ! La patronne ne veut pas faire payer le rêglage ni le prêt des skis : du coup, je lui achète une paire de bâtons !

Mardi 31 décembre 2013

Dernier jour de l’année, il fait beau ... et Pierre malheureusement est pris d’une grosse migraine. Ce sera donc journée très tranquille, au chaud à l’appartement. Mais il faut bien fêter le passage en 2014 : Pierre émerge et ce sera donc avec un bon potage, des spaghetti au gruyère rapé et un verrre de vin que nous passerons le Nouvel An. On a fait plus fou comme soirée, mais ce n’était pas désagréable. Entre-temps, Châtel aura tiré, rien que pour nous, un feu d’artifice très réussi au pied de Super-Châtel et visible de notre canapé !

Mercredi 1er janvier 2014

il fait beau, trop chaud peut-être. Nous soupçonnons les pistes d’être peu praticables, et Pierre n’est pas encore très confiant dans ses skis. Nous décidons de faire une petite promenade sur les chemins enneigés avec nos chaussures de marche, sans raquette. Nous montons à bon pas jusqu’au premier télésiège de Barbossine, puis nous prenons la direction de l’alpage du Mouet. Il fait vraiment beau et nous prenons quelques jolies photos devant le Mont de Chambre, en tee-shirt. Comme je suis un peu joueur, j’ai envie de monter jusqu’à l’Alpage du Mouet : qui sait si, comme cet été avec Christophe et Xavier, je pourrai avoir ma bouteille de Rivella. Sur les dernières centaines de mètres, le chemin est juste marqué par le passage de quelques raquettes et je m’enfonce un peu dans la neige avec mes chaussures. C’est fatiguant mais j’arrive quand même fièrement à l’Alpage (Pierre est resté un peu plus bas). Après un «selfy», nous redescendons rapidement à l’appartement.

Jeudi 2 janvier 2014

Cette fois il fait un temps de chien. Il neige ou il pleut, le ciel est triste ... Pierre propose d’aller faire un tour à Martigny (CH), à la Fondation Gianadda. On repasse donc le Pas de Morgin avec la Mini (toujours prudent à la descente), nous évitons l’autoroute suisse car nous n’avons pas la vignette 2014 et nous arrivons, toujours dans la grisaille, dans cette petite ville. La Fondation a été créée sur un ancien site romain, par un (riche) passionné d’antiquité ... et de voiture. Le bâtiment Moderne (qui ressemble au Palais des Festivals de Cannes) abrite des collections d’objets de fouilles, mais aussi une collection d’automobiles (très) anciennes avec quelques belles pièces, et une exposition de photos de Léonard Gianadda prises dans les années 50/60 lors de ses voyages autour de la Méditerrannée. Le parc de la Fondation est aussi très intéressant avec de nombreuses sculptures et oeuvres contemporaines (Calder ...) ou moins contemporaines (Rodin, Shagall ...). Par contre, il fait un froid très humide dans ce parc et les allées sont très glissantes ! 

Vendredi 3 janvier

C’est décidé, on va skier. Pourtant, il ne fait pas beau, mais il a neigé (et il neige encore) et les pistes doivent être meilleures. Nous partons du Linga : c’est la foule au télécabine ! Pierre se croit dans le RER ... Aujourd’hui, il y a des compétitions, des écoles de ski, etc ... Néanmoins, la neige est bonne, même si la météo est mauvaise et la visibilité parfois nulle. Malgré tout, la patience est récompensée car le soleil apparaît enfin et finalement, il n’y a pas tant de monde que cela sur les pistes. Bref, c’est bien agréable : on aura quand même eu notre journée de ski.

Samedi 5 janvier

il pleut, tout est gris, la neige fond, etc. Nous ne sommes pas pressés de partir (on laisse les autres vacanciers prendre de l’avance), et nous descendons en navette à Châtel pour trouver ... des pantoufles, commande de Mathilde. Il commence vraiment à pleuvoir beaucoup et ça devient pénible. Après quelques échanges de SMS avec Mathilde (qui gère sa gastro ...) pour confirmer le modèle de pantoufle, nous remontons heureusement en navette car la pluie s’aggrave : c’est de la grosse goutte !

Après un nettoyage de l’appartement, toujours très soigné et en profondeur par Pierre, la Mini est bien chargée. Direction Courbevoie, via l’A40 et l’A6. Toute la route ou presque se fera sous une pluie continue et battante, souvent dans un brouillard d’eau. Devant, un accident s’est produit mais apparemment sans gravité et nous évitons le gros bouchon. Bref, route pénible et fatiguante, mais par contre l’arrivée sur Paris se fera au sec et sans bouchon ! Huit heures de routes, c’est finalement bien compte tenu des circonstances. Et tout est rangé en un tournemain.

En résumé : peu de ski, beaucoup de repos ... et c’est bien ! Ah, et puis j’ai testé la barbe de trois jours !